Borro, l’innovation bruxelloise au service d’un avenir circulaire

La députée Imane Belguenani a rendu visite, aux côtés de ses collègues d’Open VLD, à Borro, une jeune start-up bruxelloise qui construit un avenir circulaire grâce à des gobelets réutilisables intelligents. Nous avons rencontré le CEO Kasper Albers dans l’espace de coworking animé de l’hôtel The Hoxton, près du Jardin Botanique. Un lieu stylé et créatif, parfaitement aligné avec la vision entrepreneuriale de Borro : fraîche, digitale et durable.

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L’histoire de Borro commence par un mémoire de fin d’études sur les emballages réutilisables, rédigé par le cofondateur Glenn Verhaege. Quelques années plus tard, lui et Kasper Albers lancent une première initiative autour des emballages de repas durables dans l’horeca. Très vite, ils se heurtent aux défis logistiques du réemploi, notamment la récupération et la réutilisation des emballages.

Début 2024, ils décident de recentrer leur activité sur les événements. Ils développent un système de consigne pour gobelets réutilisables, permettant aux visiteurs de récupérer leur caution de manière digitale lorsqu’ils rendent les gobelets à des points de retour intelligents. Ce système est conçu pour prévenir la fraude, réduire les files d’attente et rendre le processus logistique plus efficace.

Borro est rapidement intégré au programme Imec.istart et lève 350.000 € lors d’un premier tour de financement à l’automne 2024. Aujourd’hui, l’entreprise se concentre sur les grands événements sportifs et les salles de concert, où son système offre les meilleurs avantages d’échelle. À terme, l’ambition est d’étendre ce modèle à l’international.

Borro à Bruxelles

Borro est actif à la fois à Bruxelles et à Anvers, et choisit délibérément de s’ancrer dans la Région bruxelloise. Le contexte international et diversifié de Bruxelles correspond parfaitement au profil de l’équipe et au public jeune et branché qu’elle souhaite toucher. En parallèle, Borro souligne que la recherche de locaux adaptés devient un défi. Pour les start-ups qui combinent logiciels et matériel physique, il est essentiel de disposer d’espaces de travail accessibles, abordables et attractifs.

Le coworking actuel au Hoxton est inspirant, mais répond de moins en moins aux besoins de l’entreprise. Dans les mois à venir, Borro est à la recherche d’un nouveau lieu à Bruxelles, de préférence à proximité de l’une des trois grandes gares, afin d’attirer des collaborateurs venant de l’extérieur de la ville. Des acteurs comme CityDev, Innoviris, Finance & Invest Brussels et hub.brussels sont des partenaires logiques, mais Borro note que l’accompagnement est souvent fragmenté et peu proactif par rapport aux besoins spécifiques des entreprises en forte croissance.

Le même retour – « inutilement complexe » – revient lorsqu’il est question d’accès aux financements et aux aides régionales. Les procédures sont lourdes, lentes ou manquent de transparence. Le cadre réglementaire ne semble pas non plus suffisamment adapté à la réalité des start-ups, où rapidité et flexibilité sont essentielles.

Un avenir pour les start-ups à Bruxelles

Bruxelles reste un lieu où les opportunités d’innovation sont à portée de main. Les jeunes entreprises choisissent souvent la capitale pour son rayonnement international, la diversité des talents et la proximité des institutions et des investisseurs. L’attrait de Bruxelles pour les jeunes entrepreneurs est en hausse – un signal positif que les pouvoirs publics doivent encourager, pas freiner.

Des signaux porteurs renforcent d’ailleurs la confiance dans l’écosystème bruxellois. La Norrsken Foundation s’est récemment implantée dans la capitale, avec un focus clair sur la technologie et l’impact sociétal. Par ailleurs, de fortes rumeurs circulent (c’est sur LinkedIn, donc c’est vrai ?) selon lesquelles Bruxelles aura bientôt sa propre version du célèbre Station F, un campus ultramoderne pour start-ups inspiré du modèle parisien. De telles initiatives peuvent véritablement repositionner Bruxelles comme ville européenne de l’innovation.

Chez Open VLD, nous voulons miser pleinement sur une politique favorable à l’entrepreneuriat. Cela signifie : moins d’obstacles, plus de clarté, un meilleur accompagnement, et une administration qui suit le rythme de l’innovation. Des start-ups comme Borro prouvent qu’il y a à Bruxelles du talent, de l’ambition et une vraie vision. C’est maintenant à la politique de valoriser cette énergie.

Car si nous voulons que Bruxelles reste pertinente dans l’économie de demain, nous devons aujourd’hui faire le choix d’une politique ouverte, agile et tournée vers l’avenir.

Klaasjan Creemers

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